(20 juin 1918, Tours [37] – 9 septembre 1944, Strasburg [Allemagne])
Lieutenant au 166 ème Régiment d’Infanterie Fils de Henri Gallais (cantonnier) et Rose Bégeault
Monument aux Morts cimetière de Saint-Avertin Résidence : rue de l’Oiselet
GAUCHÉ Fernand René
(12 décembre 1895, Saint – Avertin [37] – 12 février 1959, Amboise [37])
Chevalier de la Légion d’Honneur (1936), Médaille Militaire (1916) Manœuvre en Fer Fils de René Gauché (Journalier) et Alzine Emeline Neau Amputé de la jambe droite suite à une blessure (éclat de grenade : 26 septembre 1915 Vailly)
Oratorien, Evêque de Marseille Fils de Jacques Gault (Bourgeois et Capitaine de la ville de Tours) et Marguerite Poitevin Eustache Gault était le frère aîné de Jean-Baptiste. Ils étudièrent les lettres à Lyon, la philosophie à La Flèche, la théologie à Paris puis terminèrent leurs études à Rome. Ils entrèrent ensemble à l’Oratoire de Tours. Eustache devint supérieur de la maison de Troyes puis fut envoyé en Espagne. Après son retour, Henri d’Escoubleau de Sourdis, archevêque de Bordeaux le choisit comme vicaire général. Malade, il rentre à Tours puis retourne à Bordeaux où il retrouve son frère curé de Sainte-Eulalie (Gironde). Nommé évêque de Marseille en mars 1639, il hésite à accepter cette nomination mais finit par donner son accord car son frère lui promet de le suivre comme vicaire général. Après un voyage à Paris et à Tours, il retourne à Bordeaux, mais, de nouveau malade des poumons, il est reçu chez l’évêque de Bazas où il meurt le 13 mars 1640 quelques jours seulement après avoir reçu ses bulles. Il est enterré à Bazas mais son frère nommé à sa succession comme évêque de Marseille, emporte son cœur pour le faire inhumer à la cathédrale de la Major
Résidence : rue de Cangé (Les Chesneaux – L’Oratoire)
GAULT Jean Baptiste
(29 décembre 1595, Tours [37] – 23 mai 1643, Marseille [13])
Oratorien, Evêque de Marseille Fils de Jacques Gault (Bourgeois et Capitaine de la ville de Tours) et Marguerite Poitevin Il suivit son frère aîné Eustache Gault à peu près partout. Ils entrèrent ensemble à l’Oratoire de Tours, Eustache professa au collège-séminaire du Mans de 1630 à 1633, puis furent envoyés en Espagne. L’archevêque de Bordeaux, Henri d’Escoubleau de Sourdis, désireux d’attacher les deux frères à son église, nomma l’aîné vicaire général et le cadet curé de Sainte-Eulalie. Dès la mort de son frère survenue le , il fut nommé en , évêque de Marseille pour le remplacer. Il fut consacré à Paris en par l’archevêque de Tours Victor Le Bouthillier. Son arrivée à Marseille fut retardée par une crue exceptionnelle de la Durance qui le retint bloqué un mois dans la ville de Sorgues. Il arriva incognito à Marseille le samedi et refusa toute entrée solennelle. Sa présence effective à la tête du diocèse ne dura que 5 mois, mais aucun évêque n’a, en si peu de temps, autant marqué la ville de Marseille. Conformément à son engagement, il visita les paroisses, les couvents, les hôpitaux mais surtout les plus malheureux : les forçats de l’arsenal des galères qui vivaient dans une effroyable misère. Pour eux, avec l’aide de Saint Vincent de Paul, il fit achever la construction d’un hôpital des forçats sur le quai de rive neuve. Pour terminer cet hôpital, il envisagea de vendre sa vaisselle d’argent, mais la duchesse d’Aiguillon, nièce de Richelieu lui ayant adressé une somme suffisante, il ne fut pas obligé de recourir à cette solution extrême. Avec des prêtres parlant arabe, espagnol ou italien il entreprit une mission sur les galères. Il alla à bord de ces navires pour rencontrer les forçats. « On le voyait tous les jours au milieu de ces criminels en action de consoler les uns, d’instruire les autres et les persuader tous ensemble de souffrir avec patience la peine de leur châtiment dans l’espérance que ce serait leur dernier supplice. Au cours d’une de ces visites, il contracta une maladie et en mourut douze jours après le . Jean-Baptiste Gault a été déclaré vénérable le par le pape Léon XIII.
Résidence : rue de Cangé (Les Chesneaux – L’Oratoire)
GENEST Maurice Henri
(27 février 1899, Saint – Avertin [37] –30 juillet 1987, Saint – Symphorien [37])
Ingénieur des Ponts et Chaussées Fils de Jules Anatole Genest (Pâtissier) et Albertine Châtain Ingénieur des Ponts et Chaussées à Tours, Maurice Genest bénéficiait, grâce à ses fonctions, d’un permis de circuler librement dans tout le département, un ausweis signé par la Kommandantur, et des attributions nécessaires en essence. En 1940, il fit passer la ligne de démarcation à un prisonnier de guerre évadé. Cette initiative individuelle s’élargit bientôt à la création d’une filière d’évasion de prisonniers, résistants, réfractaires du STO et Juifs pourchassés. M. Genest était aussi expert en écriture près les tribunaux. Habitué à déceler les faux, il devint virtuose pour les confectionner. Il munissait de faux papiers les personnes qu’il faisait passer en zone sud. Des lettres de remerciements datant de l’après-guerre confirment qu’en juillet 1942, il fit passer la ligne de démarcation à une famille de neuf Juifs en danger. René et Marcel Borg s’étaient présentés à son bureau pour lui demander assistance. Il abandonna ses activités et, après leur avoir donné de fausses identités, les conduisit à travers champs jusqu’au bord de la Creuse, en zone sud. Les deux frères Borg lui demandèrent alors de renouveler son acte courageux pour la femme d’André et ses deux filles, pour la femme de René, réfugiée de Moselle, et leur belle-famille, M. et Mme Schaefer et leur fille Jeanne, fuyant les persécutions au Luxembourg. Jeanne ne se souvenait pas de l’identité de son passeur mais garda en mémoire qu’elle avait passé la ligne de démarcation « en voiture qui roulait très vite et qu’à un certain moment, il y eut des bruits très forts qui, dans mon esprit, étaient des coups de feu ». Le recoupement de son témoignage avec les lettres d’après-guerre permit d’identifier Maurice Genest comme étant le passeur, auteur de cet acte périlleux. Il rendit des services semblables aux réseaux de Résistance Cohors-Asturies et Alliance. En 1943, il dut plonger dans la clandestinité parce que recherché par la Gestapo. Le 20 juin 2005, Yad Vashem a décerné à Maurice Genest le titre de Juste des Nations.
Résidence : Boutteville
GIROLLET Antoine
(22 février 1722, Tours [37] – 31 décembre 1771, Tours [37])
Ecuyer, Conseiller du Roi, Trésorier Général des Finances de Tours Marchand Fabricant en soierie Fils de Adrien Girollet (Marchand Fabricant en soierie) et Catherine Mangeant
Résidence : Château de Cangé
GRIVEAU Sylvain
(23 octobre 1785, Saint-Avertin [37] – 14 septembre 1859, Saint-Avertin [37])
Vigneron
Médaille de Sainte-Hélène Fils de Louis Griveau (Vigneron) et Marie Arnault Canonnier de 1806 à 1815 dans le 1 er Régiment d’Artillerie.
Résidence : Puit Coëllier
GROSJEAN Albert Paul Maurice
(23 avril 1899, Cousances [39] – 8 mars 1977, Amboise [37])
Maire de Saint – Avertin (1944 – 1945)
Chapelier Fils de Henri Grosjean (Boulanger) et Adèle Louvat
Résidence : rue de Chambray (Léon Brulon)
GUINAUTTE Robert
(19 mai 1910, Athée sur Cher [37] – 2 mars 1941, Saint-Avertin [37])
Employé du Chemin de Fer, Caporal Chef au 32 ème Régiment d’Infanterie Fils de Louis Guinautte (cultivateur) et Désirée Bordier
Monument aux Morts cimetière de Saint-Avertin
Plaque Commémorative Gare de Tours Résidence : La Plantinière (Saint-Avertin)
GUYON
(12 ème siècle)
Maître maçon, Architecte constructeur de ponts, il eut la grande entreprise de la réfection des ponts et ponceaux
qui s’étendaient sous le nom de Pont-Long, depuis le faubourg Saint-Étienne, jusqu’au delà du Cher, en face de Saint-Avertin.
La première portion de ces ponts ayant été rebâtie entièrement par ordre de Jean-sans-Terre, duc de Touraine, conserva le nom de Guyon son architecte, jusqu’au XVIII e siècle, époque où la municipalité qui était chargée de son entretien, depuis sa construction, le fit démolir.