Architecte de la ville de Tours Maitre d’œuvre de la cathédrale et de la tour Feu-Hugon.
De 1450 à 1453, il reconstruit l’enceinte fortifiée de Saint-Etienne à la tour Saint-Vincent On lui doit la reconstruction d’une arche du Sault-au-Moine,sur le Cher, près de Vancay.
CHANCELLIER André
(28 septembre 1897, Saint Georges sur Arnon [36] – 08 juin 1944, Tours [37])
Mécanicien au Chemin de Fer Fils de Louis Henri Chancellier (Charron, ouvrier du chemin de fer) et Amandine Louise Prot Mort à l’Hôpital Tonnelé des suites des blessures lors du bombardement de la Gare de Tours.
Déclaré Mort pour la France, son décès est retranscrit sur les registres de Saint-Avertin le 29 mars 1945.
Résidence : rue de la Tour d’Auvergne à Tours, replié sur Saint-Avertin
CHARPILLET Charles Auguste Victor Poète sous le nom de VICTOR-CHARLES
(24 mars 1820 Tours [37] – 22 février 1898 Saint -Avertin [37])
Avocat – Ecrivain – Sociologue Fils de Jean-François Charpillet et d’Anne Treizevant Quelques ouvrages : Lettres socialistes (1850) La formule (1851) Conflit du catholicisme et de la civilisation moderne (1864)
La Croyance en Dieu et la science sociale (1891)
Erreurs de Léon XIII dans l’encyclique « de Conditione opificum » (1894)
Résidence : le Puits Coeslier
CHARPILLET François Auguste
(16 décembre1821 Saint -Avertin [37] -1 er février 1901 Saint -Avertin [37])
Propriétaire Vigneron Fils de Jean-François Charpillet et d’Anne Treizevant
Résidence : le Puits Coeslier
CHARPILLET Jean François
(2 septembre 1776 Bucey – les – Gy [70] – 2 août 1837 Saint -Avertin [37])
Officier, Percepteur, Vigneron fils de Jean Charpillet et de Jeanne Bidancet Chevalier de la Légion d’honneur (28 novembre 1813) Engagé le 2 août 1799 dans le 1er bataillon de volontaires de la Haute-Saône, Il prit part à la campagne de Suisse, le 22 novembre 1799, il est nommé caporal. En 1800, mutation à l’Armée du Rhin (36 Régiment de Ligne) participation au 1800- 1801 en à la campagne d’Allemagne, première blessure (coup de sabre au genou). Le 2 juillet 1801, affectation au 11e régiment de dragons dans la Grande Armée. Campagnes de 1805, 1806 et 1807, combats de Landsberg , Ulm, Amstetten, Hollabrunn, Austerlitz, Zehdenick, Prentzlow, Eylau et Friedland. 1er avril 1807, promotion au grade de brigadier. Le 1er août 1807, il est muté au régiment de dragons de la Garde impériale, campagne d’Autriche de 1809 et campagne de Russie de 1812. Les promotions continuent : le 21 décembre 1811, fourrier; le 9 janvier 1813 – sergent ( maréchal-des-logis), 18 février 1813 – sergent chef (maréchal-des-logis-chef), grâce notamment à sa participation à la dernière campagne d’Allemagne. Le 18 juillet 1813, il obtient le grade de sous-lieutenant, le 7 mars 1814, il est grièvement blessé par une balle à la jambe gauche lors de la bataille de Craonne.
Pendant les «100 jours», il rejoint l’empereur, participe à la campagne de Belgique et se distingue dans la bataille du 18 juin 1815 à Waterloo, où il reçoit 17 blessures au sabre. Après la deuxième Restauration, il prend sa retraite militaire et devient Percepteur. Il habite son domaine du Puit-Coeiller , engagé dans la viticulture – son vin « Le Clos Charpillet » est très réputé. Le 24 février 1816, il épousa Anne Treizevant, dont il eut des fils François-Auguste Charpillet (1821-1901) et Charles-Victor Charpillet (1822-1898)
Résidence : le Puits Coeslier
CHARRE Jean Léon Charles
(22 mai 1918, Le Blanc [36] – 29 août 1944, Saint – Avertin [37])
Employé de la Préfecture (service agricole), Résistant FFI, Fusillé au « Petit-Bois »
Fils de Léon Charré (jardinier) et de Thérèse Valentine Audouard Médaille de la Resistance Il s’engagea à l’été 1944 dans la Résistance, rejoignant à Tours le sous-groupe Blanchard du groupe FFI Gilles. Il fut arrêté avec un camarade, Jean Marie Deguitre, dans des circonstances qui restent à préciser, le 27 août 1944. Ils furent conduits au manoir de Grand’Cour, sur la commune de Saint-Avertin au sud de Tours. Le manoir servait alors de lieu de repli temporaire à la Feldgendarmerie de Nantes et aux services de la SIPO-SD de Nantes et d’Angers qui y avaient rejoint à la mi-août celle de Tours. Jean Charré et son camarade y furent interrogés et torturés. Le 29 août, dans le Petit Bois, au bord du fossé de la Petite Gironde (nommé aujourd’hui Vallon des martyrs), ils furent vers 18 heures exécutés sommairement. Leurs corps ne furent découverts que le 4 septembre 1944. Déclaré Mort pour la France, son décès est retranscrit sur les registres de Saint-Avertin, le 5 septembre 1944. Il fut homologué maréchal des logis FFI.
Stèle Vallon des Martyrs à Saint-Avertin
CHAUVEAU Antoine Pierre
(21 juin 1771, La Chapelle d’Aligné [72] – 14 juillet 1869, Saint-Avertin [37])
Serrurier
Médaille de Sainte-Hélène Fils de Pierre Chauveau (Menuisier) et Anne Megrault Sergent de 1790 à 1799 dans le 5 ème Régiment d’Artillerie à pied.
Résidence : Grande Rue (rue de Rochepinard)
CHAUVIGNE Augustin (dit Auguste-François)
(27 juin 1829, Tours [37] -12 décembre 1904, Tours [37])
Artiste Peintre, Céramiste et naturaliste Fils d’Augustin Chauvigné (jardinier) et d’Anne Marchanseau.
il se passionne très tôt pour les sciences naturelles et pour la peinture, mais ses parents le poussent à devenir doreur sur bois. Le 14 juin 1853, à Saint-Avertin, il épouse Alexandrine Baillet. Le nombre limité des productions d’Augustin Chauvigné (néo-palyssistes, néo-baroques, dans le style de Saint-Porchaire et art nouveau) ne l’empêche pas de connaître une certaine notoriété. Il s’attache à une précision extrême des détails, tant pour la forme que pour les couleurs. L’artiste possède, vivant dans des cages de verre, des spécimens variés de reptiles – depuis les plus inoffensifs jusqu’aux plus redoutables – et les étudie à loisir. Il peut ainsi créer sur des plats souvent marqués aux armes de Tours, des scènes de genre comme : « En détresse » où un pinson sur son nid est attaqué par un aspic. Il façonne aussi des plats de poissons, plutôt mieux réussis que ceux des Landais*, souvent sur du caillou de Tours orné de diverses fleurettes et de décors rouennais avec des bandeaux roses et bleus. Un plat de poissons de mer appartenant au musée des Beaux-Arts de Tours est d’un étonnant réalisme, avec un grondin perlon et une dorade rose qui sont encore ruisselants d’eau. Ce plat est monogrammé au revers, en creux avec C et A entrelacés et avec la mention : « Auguste Chauvigné père, 1889, à Tours ».
Résidence : la Mésangerie
CHAUVIGNÉ Augustin Alexandre (dit Auguste Alexandre ou Auguste)
(2 novembre 1855 , Saint – Avertin [37] – 28 mai 1929, Saint – Avertin [37])
Céramiste et écrivain Secrétaire perpétuel de la Société d’Agriculture, Sciences, Arts et Belles Lettres d’Indre-et-Loire Fils d’Augustin Chauvigné (Céramiste) et d’Alexandrine Baillet. Quelques ouvrages : Traité de décoration sur porcelaine et faïence précédé d’une notice historique, 1879. Recherches sur les voies de communications de l’ancienne province de Touraine, 1887. Les véritables limites de l’ancienne province de Touraine : Brenne et Loudunais, 1888. Géographie historique et descriptive de la gâtine tourangelle, 1893. Inventaire des cartes anciennes et modernes de Touraine, 1901. Monographie de la commune de Vouvray et de son vignoble, 1908. Ampélographie tourangelle, 1914. L’Éternel Sillon (roman couronné par l’Académie d’agriculture et l’Académie française), 1924. Le jardin secret de René Boylesve, 1927. La bonne bergère, 1929.
Résidence : la Mésangerie
CHEMIN Macé
(? – 1494)
Maître maçon, Architecte de la ville de Tours Il reconstruit en 1462 les ponts du Cher et de la Loire emportés par l’inondation. Avec Jehan Pappin, il établit le 26 mars 1478 le » toisé de Tours devant la rivière de Loire « . En 1486, il réédifie les Ponts de Vençay (Saint Avertin).
CHEREAU Denis
(? – ?)
Maître maçon, Architecte de la ville de Tours en 1518, il recherche avec ses ouvriers un emplacement convenable, derrière le prieure de Sainte-Anne, « pour y asseoir les fondements d’un édifice à construire, à l’effet d’y loger les pestiférés.
En 1522, Il est chargé de la réfection des ponts longs de Vençay (Saint Avertin).
CHOLLET Louis
(21 février 1884, Saint – Avertin [37] – ? [])
Contrôleur, Inspecteur Wagons – Lits Chevalier de la Légion d’Honneur Fils de Pierre Chollet (Vigneron) et Marie Goupy
Résidence : Les Cicottés
CHOLLIERE Simon Louis François (fils)
(27 janvier 1758, Tours [37] – ? [])
Maire de Saint – Avertin An II – An XI (1803-1807)
Marchand Fabricant Soyeux Fils de Simon Jacques Chollière (Marchand Fabricant) et Marie Balechou
CLEMENT René
(5 aout 1899, Saint – Avertin [37] – 29 mars 1957, Charpont [28])
Officier (Chef de Bataillon)
Chevalier de la Légion d’Honneur (1932), Officier de la Légion d’Honneur (1949) Fils de Léon Clément (Cuisinier) et JeanneGoussot
CLOUET des PESRUCHES Jean-François (Galilée, Orbite) nom de code Résistant
(31 mars 1918 Paris [75] -1 décembre 1957 Vaulandry [49])
Aviateur, Militaire, Cinéaste
Fils de Jean Clouet des Pesruches (Colonel de cavalerie) et Marie – Amélie de Buxeuil de Roujoux
Officier de la Légion d’Honneur, Compagnon de la Libération, Croix de Guerre (2 palmes),
Médaille de la Résistance avec rosette
En 1938, comme son père et son grand-père, il entre à Saint-Cyr et opte pour l’aviation dès la fin de la première année de l’école. Ses stages de formation sont longs et ne sont pas terminés lorsque survient la débâcle de 1940, il n’a pas la possibilité de participer aux opérations aériennes contre l’ennemi. Replié sur Royan avec une partie des éléments de l’école de pilotage n°101, il est finalement affecté à Toulouse, à l’instruction des jeunes recrues de l’Armée de l’Air. Mais il n’accepte pas l’armistice et rencontre à Cannes, en octobre 1940, Maurice Duclos, (Saint-Jacques) qui est un des premiers agents des services secrets de la France Libre. Clouët des Pesruches signe alors son engagement officiel dans les Forces Françaises Libres. En attendant de pouvoir gagner l’Angleterre, il entre en contact avec un réseau de résistance de la région de Toulouse auquel il communique des renseignements militaires. Lieutenant d’active, il est démobilisé avec la dissolution de l’armée d’armistice en décembre 1942. En avril 1943 avec un agent d’une filière d’évasion par l’Espagne, il met au point l’évasion par la frontière espagnole, d’une dizaine de volontaires pour rejoindre le général de Gaulle. Dans la nuit du 28 avril 1943 ils franchissent les Pyrénées et sont arrêtés par les carabiniers et internés à la prison de Lérida. Se faisant passer pour des pilotes canadiens, Jean-François Clouët des Pesruches et son camarade Jacques Guérin obtiendront leur libération grâce à l’intervention rapide du consul britannique en Espagne. Libérés le 5 mai 1943, les deux hommes traversent l’Espagne et parvenus à Gibraltar, s’embarquent pour la Grande-Bretagne. Après cinq jours de traversée à bord d’un convoi américain, ils débarquent à Greenock, le 4 juin 1943 d’où ils rejoignent Londres. Pressé d’en découdre, Jean-François Clouët des Pesruches refuse l’idée d’un long entraînement sur les bases de la RAF et préfère servir au Bureau Central de Renseignements et d’Action (BCRA). Compte tenu de ses compétences, il est désigné pour assurer les fonctions de chef d’opérations aériennes de la région M (Normandie, Bretagne, Anjou). Après plusieurs stages dans des camps britanniques, il est parachuté en France dans la nuit du 16 au 17 août 1943 avec deux compagnons. Opérant sous le pseudonyme de « Galilée », il réussit à mettre sur pied, dans une région dangereuse, peu favorable à l’organisation de la Résistance, un réseau de chefs départementaux et de comités de réception permettant ainsi l’introduction en France d’un très grand nombre d’officiers en mission spéciale et de délégués militaires désignés par le général de Gaulle, ainsi que du matériel d’armement et de sabotage destiné à l’Armée Secrète et aux unités du maquis. Ainsi, dans la nuit du 12 au 13 septembre 1943, il monte dans la région de Tours une opération particulièrement délicate d’atterrissages de trois avions Lysander. Cette opération portant le nom de code de « Bélier » permet, en 9 minutes, à 16 personnes de pouvoir rejoindre Londres ou se poser en France. Opération qu’il renouvelle à plusieurs reprises permettant ainsi d’acheminer sur Londres de nombreux représentants mandatés par la Résistance ou recherchés par les polices de l’ennemi. Après l’arrestation de Pierre Brossolette en Bretagne, « Galilée » est chargé d’organiser son évasion de la prison de Rennes d’où il est malheureusement transféré vers Paris vingt-quatre heures trop tôt. A Paris, après l’arrestation de sa secrétaire Brigitte Friang, il organise un coup de main sur l’hôpital de la Pitié où sa collaboratrice est retenue. Il prend personnellement la tête de l’opération qui échoue à la suite d’un malheureux concours de circonstances. Grillé dans la capitale, échappant de justesse à plusieurs arrestations, il est invité par ses chefs, et notamment Jacques Chaban-Delmas, Délégué militaire national à regagner Londres. Dans la nuit du 4 au 5 juin 1944, il s’envole à bord d’un Lysanderet, via la Corse et Alger, parvient en Angleterre où il est reçu par le colonel Passy et par le général de Gaulle. Volontaire pour une nouvelle mission, il est désigné pour assurer les fonctions de Délégué militaire régional pour les Pays de Loire, l’Anjou et la Normandie. Réintroduit en France par une opération de parachutage, dans la nuit du 16 au 17 juillet dans la Sarthe, « Orbite » se trouve engagé dans des combats de maquis auxquels il participe les armes à la main. Le commandant « Orbite » installe son P.C. dans le château familial de Turbilly dans le Maine-et-Loire où son père aide au mieux la résistance locale. Au moment où la 3e armée américaine du général Patton et la 9e armée US pourchassent l’ennemi vers Chartres et Orléans, « Orbite » est un auxiliaire précieux pour protéger les flancs des armées alliées à la tête de 2 500 FFI armés par les récents parachutages d’armes organisés par ses soins. Sorti de la clandestinité, le commandant Clouët des Pesruches libère La Flèche le 10 août 1944. En octobre 1944, il est nommé au cabinet d’André Diethelm, Ministre de la Guerre et est chargé de l’intégration des FFI dans l’armée régulière. Le 18 juin 1945, il reçoit, Place de la Concorde, la Croix de la Libération des mains du général de Gaulle.
CLOUET des PESRUCHES Marie Joseph Paul
(3 septembre 1872, Saint – Avertin [37] – 22 décembre 1922, Constantine)
Ingénieur agronome, Président de la Chambre d’Agriculture de Constantine
Chevalier de la Légion d’Honneur (1922), Officier du Mérite Agricole Fils de Félix Clouet des Pesruches (Propriétaire) et Berthe Panon Desbassayns de Richemont
Résidence : Beaugaillard
CLOQUARD Charles Justin
(29 septembre 1844, Albestroff [57] – 22 février 1920, Royan [17])
Officier (Général de Brigade)
Chevalier de la Légion d’Honneur (1889), Officier de la Légion d’Honneur (1903) Fils de Charles Cloquard (Notaire) et Catherine Corrigeux
Résidence : La Limacerie
COLLAS Bertrand
(environ 1507 – 1516)
Fondeur, Fontainier Les comptes municipaux de Tours citent son nom, comme associé aux travaux de Pierre de Valence. Il est responsable du placement des Tuyaux avec Jehan Ferrant.
CONNINGHAM
(1489 – 1679)
résidence : Château de Cangé
CONNINGHAM (de) Jean
( ? – 2 octobre 1495, Verceil [Piémont])
Capitaine de la garde écossaise (1480) , Conseiller et chambellan des rois Louis XI, Charles VIII Fils de Robert CONNINGHAM et de Louise CHENIN. Par acte du 4 Juin 1489, il achète la Terre de Cangé aux Seigneurs Jan de St. Nectaire et Jean de Montmorin, Seigneur de Saint-Teran, pour la somme de dix-sept cents livres. En septembre 1495, Charles VIII lui accorde sa naturalisation. Il meurt à Verceil (Piémont), des suites des blessures reçues au siège de Novare. Par testament, il lègue Cangé à son fils Pierre.
CONNINGHAM (de) Pierre (1 er)
(estimée 1487,- 9 mars 1566, Saint – Avertin [37])
Chevalier, capitaine du Château de Tours Fils de Jean de CONNINGHAM et de Catherine de CHATELUS En 1512, il épouse en première noce Charlotte Bohier fille d’Henri et Claude Picot. Son beau père en tant que Maire de Tours en 1506 a contribué au projet des sources du Limançon pour l’alimentation en eau potable de la ville de Tours. Poursuivant la tradition militaire familiale, il est reçu en 1518 dans le corps des 100 hommes d’armes de la maison du roi de France, François 1er, charge qu’il conserva durant quarante ans. De cette union, naquirent François et Anne. Il entreprit de grands travaux d’embellissement du Château de Cangé et de l’Eglise de Saint-Avertin. Le 17 janvier 1535, devenu veuf, il se remarie avec Renée de BUEIL. De cette seconde alliance sont issus, Pierre, Jean et Marguerite (Dame d’honneur de la Reine Catherine de Médicis.
CONNINGHAM (de) Pierre (II)
(?,- 1595, ?)
Chevalier de l’ordre du Roy, capitaine du Château de Tours et gouverneur de la ville de Tours. Fils de Pierre 1 er CONNINGHAM et de Renée du BUEIL En 1566, à la mort de son père, il devient Seigneur de Cangé. En 1559, il contribue à la rédaction de la coutume de Touraine, il est mentionné dans des actes de 1561-1563. Il était capitaine-gouverneur de Tours vers 1570. De son mariage, le 1 er novembre 1564, avec Anne de Marafin, veuve d’Adrien du Fau, fille de Louis de Marafin et de Anne de Maillé, il eut un fils unique : Antoine
CONNINGHAM (de) Antoine
( 18 mars 1570 , ? – 4 novembre 1639, Tours [37])
Gouverneur de Fougères, Bailli d’Amiens, conseiller d’Etat (1614), Lieutenant du Château et Gouverneur de la ville de Nantes. Fils de Pierre II CONNINGHAM et d’Anne de Marafin. En 1627-1628 au siège de la Rochelle il commandait la Compagnie de Gens d’armes du Maréchal d’Effiat. En 1635, on lui demande de conduire l’arrière-ban du Duché de Touraine. De mariage le 29 septembre 1592 avec Jeanne BOUDET, sont nés : Louis, Roger (abbé de Sainte Marie de Pornic et prieur de Saint-Jean-du-Grais), Hercule (chevalier de Malte) et Françoise, mariée au seigneur de Contades.
CONNINGHAM (de) Louis
( ? , Saint-Avertin [37] ? – ?)
Chevalier, Fils d’ Antoine CONNINGHAM et de Jeanne BOUDET Il participe avec le Maréchal de Bassompierre aux combats des rebellions huguenotes en 1621 – 1622. Seigneur de Cangé à partir de 1639, il est cité dans un titre de la fabrique Saint-Martin de Tours en 1644. Il épousa, le 26 novembre 1608, Catherine Giffart, fille de Jean Giffart, chevalier, seigneur du Plessis-Giffart, dont il eut au moins trois fils : Charles, Roger et Claude.
CONNINGHAM (de) Hercule dit Hercule de Conigan de Cangé
(7 mai 1600, Nantes [44] – 1er juillet 1642, au large de Barcelone [Espagne])
Chevalier de l’Ordre de Malte, Officier de marine. Fils d’ Antoine CONNINGHAM et de Jeanne BOUDET Comme beaucoup de fils cadets des familles nobles, il a le choix entre l’armée et les ordres. Il est reçu dans l’ordre de Malte le 15 octobre 1615, dans le grand prieuré d’Aquitaine. Avant de prononcer ses vœux, Il doit effectue des caravanes sur l’île de Malte. Une caravane est une expédition maritime montée et organisée par l’Ordre sous la responsabilité du grand amiral. En 1626, il quitte l’Ordre avant de rentrer en France pour intégrer la Marine royale, il reçoit une commission de capitaine de vaisseau. En 1627-1628, il se bat au siège de La Rochelle contre les Rochelais révoltés. Il commande alors l’Hercule. Entre mai et décembre 1629, il reçoit le commandement du vaisseau Le Cygne (ou Le Signe), puis à nouveau en 1636. Le chevalier de Cangé se distingue au commandement de la Licorne à la victoire de Getaria, le 22 août 1638, pendant la guerre de Trente Ans. Il est par la suite vice-amiral des vaisseaux de la flotte du Levant. Il est tué à la bataille de Barcelone le 1er juillet 1642. Ce jour-là, le chevalier de Cangé commande le Galion de Guise, un magnifique bâtiment de 48 canons « enrichi de dorures de la poupe au phanal ». Chef d’escadre de Provence, il a sous ses ordres toute la division d’avant-garde française. Il se bat successivement contre 3 puis 5 galions espagnols. Il est isolé du reste de la flotte et attaqué par le Nuestra Señora de la Asuncion y Santiago (60 canons, 1 140 tonneaux, capitana real) et le Magdalena (34 canons,650 tonneaux) ainsi qu’un autre galion. Les trois bâtiments ennemis s’acharnent contre le Galion de Guise. Le Chevalier de Cangé résiste, un des vaisseaux français tente de faire sauter l’étau d’acier, il est obligé de battre en retraite. Le chevalier de Cangé ordonne alors de concentrer les tirs sur le Magdelena et va l’aborder. C’est à ce moment que le brûlot français, le Marsay tente d’accrocher le Magdalena pour le faire sauter. Cependant, le brûlot dévie de sa route et accroche le Galion de Guise qui prend feu instantanément. Tandis qu’il flambe comme une torche, Cangé presse son monde de le quitter le navire. Quarante hommes parviennent à embarquer sur des canots sur les 540 que comptait l’équipage. Le Magdalena s’embrasera aussi dans l’incendie et coulera. Le Chevalier de Cangé, le bras rompu par un coup de mousquet préfère mourir sur son vaisseau que de l’abandonner.
CONNINGHAM (de) Charles dit Le Marquis de Cangé
( 12 avril 1613, Nantes [44] – avant le 15 février 1676, ?)
Chevalier, Lieutenant général de la côte orientale de l’Acadie (1659) Fils d’ Louis CONNINGHAM et de Catherine GIFFART Seigneur de Cangé (à partir de 1639), de La Rousselière(Frossay, 44), du Plessis-Marie (Saint-Viaud, 44), de La Ville-Orion, de La Clartière(Machecoul, 44), du Plessis-Grimaud. Il épousa, le 6 novembre 1642, Claude Gazet, fille de Michel Gazet, Conseiller au Parlement de Bretagne. Entre 1650 et 1680, époque où la France colonisait des terres lointaines. Charles de Conigan a d’abord acheté une concession au Brésil, entre Amazonie et Orénoque. Puis il l’a quittée et en a acheté une puis deux en Acadie. Ces achats ont entrainés de très nombreux procès qui dilapident sa fortune. Il décède avant 1676 en ayant trente mille livres de dettes ; la terre de Cangé doit être vendue pour payer les créanciers en 1679.
CONNIN François Gustave
(5 aout 1843, Saint – Avertin [37] – 1 septembre 1908, Saint – Avertin [37])
Maire de Saint – Avertin (23 avril 1882 – 7 février 1886)
Négociant en vins Fils de Denis Connin (Maitre Tonnelier) et Zoé Sophie Roncin
Résidence : rue de Rochepinard (Grande Rue)
CORMIER de la PICARDIERE Anne Adélaïde Alexandrine
(est 1757 [37] – 25 janvier 1794, Saint – Avertin [37])
Fille de Jacques Cormier de la Picardière (Lieutenant général au présidial de Tours) et Anne Marie Françoise Alexandre des Vergées. Mariée le 14 décembre 1778 avec Jacques Philippe Renault des Vernières seigneur de Montaumer dans la petite chapelle du Portail. De cette union sont issues : Adélaïde Marie, Alexandre Philippe et Jacques Philippe. Le dernier est né le 20 décembre 1793 après l’exécution de son père guillotiné Place d’Aumont à Tours. Aussi, le 15 janvier 1794, un commissaire du district de Tours se rendait au Portail afin d’y apposer les scellés, comme il en rendit compte : « …sommes transporté au dit lieu du Portail sur l’avertissement à nous faite par le citoyen MONY métayer de ladite maison que ladite Citoyenne Vve DESVERNIÈRES venait de décéder dans sa maison par suite d’une couche où étant avons trouvé ladite Vve DESVERNIÈRES morte dans son lit et auprès d’elle la citoyenne Renée VENIER sa femme de chambre. »
Résidence : Le Portail
CORMIER de la PICARDIERE Jacques
(13 mai 1721, Amboise [37] – 17 mai 1780, Paris [75])
Maire de Tours ( 9 février 1764 – 1 er juillet 1765) Conseiller du Roi, Lieutenant général au présidial de Tours Fils de Jacques Cormier de la Picardière (Procureur du roi) et Marie Thérèse Trahan. Jacques Cormier de la Picardière avait été désigné d’office par le gouverneurChoiseul comme maire alors qu’il était arrivé cinquième et bon dernier de l’élection. Il s’était tout de suite heurté à l’hostilité d’une partie des magistrats ainsi qu’au barreau et suscité de multiples incidents au bailliage et au siège du présidial. Cormier de la Picardière appartenait à une famille d’Amboise de la clientèle du ministre et c’est ce qui explique le choix de celui-ci. Choiseul s’aperçut très vite de son erreur. Lors des élections qui suivirent, Cormier fut néanmoins placé en tête par l’assemblée électorale, pourtant cette fois, Choiseul ne le choisit pas et annonça par lettre la nomination comme maire de Jean de Cop de Pocé. N’étantplus maire, Cormier de la Picardière se fait construire, à Tours, entre 1768 et 1780, un hôtel particulier, dénommé « Hôtel de Jacques Cormier de la Picardière », qui est inscrit au patrimoine des Monuments historiques. Cet Hôtel est devenu successiment : Ecole du Sacré-Cœur ; Asile Gatien de Clocheville puis l’Hôpital de Clocheville.
Résidence : Le Portail
COTTIER Maurice
(, Paris [75] – 9 novembre 1881, Saint – Avertin [37])
Maire de Saint – Avertin (mai 1871 – 1881) Artiste peintre, homme de Lettres, fondateur de la « Gazette des Beaux-Arts » Fils de François Cottier (Banquier négociant d’origine suisse) et Nancy Bontoux
Résidence : Cangé
COUCHE Gabriel
(25 avril 1821, Saint – Avertin [37] – 7 avril 1899, Saint – Avertin [37])
Maire provisoire de Saint – Avertin (26 mars 1857) Maire de Saint – Avertin (7 février 1886 – 8 novembre 1896)
Marchand de Bois Fils de René François Couché (Tonnelier) et d’ Alexandrine Roy
Résidence : rue de Rochepinard (Grande Rue)
COURIER de Méré Paul Louis dit Paul-Louis Courier
(4 janvier 1772, Paris [75] – 10 avril 1825, Larçay [37])
Ecrivain, Épistolier, Helléniste, Pamphlétaire et Traducteur Fils de Jean Paul Courier et de Louise-Élisabeth de Montdeville Paul-Louis Courier de Méré est mort assassiné dans la forêt de Larçay Quelques ouvrages : Pétition pour des villageois que l’on empêche de danser, 1822 Lettres de France et d’Italie, 1822 Pamphlet des pamphlets, 1824
COURTET Xavier Marie Benoît Auguste dit Augustin Courtet
(29 juillet 1821, Lyon [69] – 24 décembre 1890, Saint – Avertin [37])
Sculpteur Fils de François Augustin Magloire Courtet (négociant) et de Jeanne Julie Rosalie Lebrument Elève de Jean-Jacques Pradier dit James Pradier (sculpteur et peintre né à Genève en 1790 et mort à Bougival en 1852); à l’occasion de son décès, il comptait parmi les élèves auteurs des sculptures bas-reliefs du tombeau au Père-Lachaise. Il participa aux grands travaux de Napoléon III concernant le Louvre et les tuileries.
Résidence :la Carrière
COUSTY Etienne Léon dit Tourangeau la Fierté du Devoir (compagnon du Devoir)
(4 mai 1835, Saint – Avertin [37] – 5 janvier 1890, Tours [37])
Charpentier, Cheminot aux Chemins de Fer de l’Ouest, Aubergiste Fils de François Cousty (Charpentier, Aubergiste) et Jeanne Pairet Passé à St-Maximin et à la Ste-Baume dans le Var le 22 janvier 1858.
Résidence : rue de Rochepinard (Grande Rue)
COUSTY François
(5 aout 1805, Ronsenac [16] – 29 août 1870, Saint – Avertin [37])
Charpentier Aubergiste Fils de Arnaud Cousty (Cultivateur, Tisserand) et Marguerite Trolon Propriétaire de l’auberge « A la Bonne Espérance » à Saint-Avertin
Résidence : rue de Rochepinard (Grande Rue)
COUSTY Eléonore Alexandrine dite Mme Paillet (Mère des compagnons)
(26 mars 1838 , Saint – Avertin [37] – 4 avril 1910, Tours [37])
Lingère, Aubergiste, Concierge Fille de François Cousty (Charpentier, Aubergiste) et Jeanne Pairet Avec son mari Victor PAILLET, Ils tenaient l’hôtel du Grand Saint Joseph et elle a repris de 1866 à 1895 l’auberge des Compagnons de France située rue de la Serpe à Tours., Elle fut Mère des compagnons passants charpentiers du Devoir de 1867 jusqu’en 1895. Elle fut ensuite concierge de l’école Rabelais à Tours.
Résidence : rue de Rochepinard (Grande Rue)
CROUE Louis Pierre
(20 novembre 1794, Tours [37] – 30 septembre 1828, Tours [37])
Maire de Saint – Avertin (8 avril 1828 – 30 septembre 1828) Négociant Fils de Louis Croué (négociant) et Françoise Fourneau