Plongez dans un voyage fascinant à travers les eaux cristallines et les écosystèmes diversifiés de la Touraine avec notre exposition immersive. Découvrez les secrets cachés des rivières, des étangs et des lacs de notre région, où chaque goutte d’eau abrite une vie vibrante et essentielle.
À travers des installations interactives, des aquariums et des reconstitutions de milieux aquatiques, vous rencontrerez une multitude d’espèces animales, des poissons aux amphibiens, en passant par les oiseaux et les mammifères aquatiques. Admirez la majesté du sandre, la grâce de la loutre d’Europe, et le ballet hypnotisant des grenouilles au cœur de leur habitat naturel.
Notre exposition met également en lumière l’importance de la conservation de ces écosystèmes fragiles. Découvrez comment les actions locales et individuelles peuvent aider à préserver la biodiversité aquatique de la Touraine. Des ateliers éducatifs et des recherches par des experts en biologie et en écologie vous permettront de mieux comprendre les enjeux environnementaux actuels et les efforts de restauration des habitats aquatiques.
Les points forts de l’exposition incluent :
- Aquariums Vivants : Observez une variété d’espèces locales dans des aquariums. Du majestueux brochet aux discrets épinoches, chaque aquarium offre une fenêtre sur un écosystème unique.
- Ateliers pour Enfants : Des activités éducatives et ludiques permettront aux plus jeunes de s’initier aux merveilles du monde aquatique, avec des jeux de reconnaissance d’espèces, des séances d’observations et des histoires captivantes racontées par nos médiateurs.
- Zones Thématiques : Explorez les différentes zones dédiées aux divers milieux aquatiques de Touraine. Chaque section met en avant les particularités des rivières, des étangs et des marais, et les espèces qui les habitent.
« Au fil de l’eau » est une invitation à découvrir, apprendre et s’émerveiller devant la richesse des milieux aquatiques de Touraine. Une aventure éducative et ludique pour toute la famille, qui éveillera les consciences et suscitera un nouvel amour pour ces environnements précieux.
Le fil rouge qui rassemble les œuvres de l’exposition est celui d’un paysage visionnaire qui introduit la dimension inattendue du merveilleux, du magique (ou même de l’effroyable) dans la vie de tous les jours.
Emprunté à la poésie de Dante, le titre Presi per incantamento traduit l’effet de surprise et de ravissement qui subitement nous arrache à la réalité à l’instant de la rencontre avec une œuvre d’art.
L’exposition se déploie à travers un parcours fluide et mouvant qui illustre l’instabilité de notre monde et la fragilité de notre rapport à la nature et aux autres vivants. Les œuvres prennent sens dans les multiples variations de la perception qui dissolvent les frontières entre réalité et imagination. Les artistes utilisent le son, la lumière, ou tout autre effet permettant d’amplifier la relation au réel. C’est dans l’ambiguïté de l’immatériel et de l’impalpable que les œuvres nous invitent à percevoir des aspects ignorés du temps ; les ombres et les reflets deviennent les protagonistes ; l’inobservé apparaît dès lors progressivement.
Alors que beaucoup des expositions actuelles en art contemporain questionnent pertinemment les problématiques urgentes liées à l’environnement, les crises politiques, économiques et sociales, les guerres, les fluctuations entre les genres ou encore notre ère de l’anthropocène, nous choisissons de revenir à une notion toute aussi essentielle qui depuis bien avant le courant romantique n’a de cesse d’inspirer les artistes. L’enchantement ou le soudain, la suspension, le rapt, l’enlèvement, le moment où l’esprit, l’inconscient et les sens sont transportés ailleurs, dans un autre monde, inconnu, fantastique, incandescent, sombre et dangereux. À une époque où les équilibres du monde semblent voler en éclats, il nous parait d’autant plus urgent de revenir à ces conditions fondamentales qui nous ramènent au moment présent, au hic et nunc.
L’enchantement arrive par surprise, il ne dure pas, il s’estompe rapidement en d’autres sentiments, plus diffus et impalpables.
Le visiteur est placé au centre d’un paysage scénique où les œuvres s’agencent à l’instar d’un organisme vivant. Parfois monumentales, parfois immersives, les œuvres dialoguent avec les visiteurs et visiteuses. Ce sont eux et elles qui les incarnent à travers leurs mouvements et leurs déplacements, avec leurs regards.
ouvert du mardi au dimanche de 14 h 00 à 18 h 00
Fermeture le lundi et les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1 er et 11 novembre, 25 décembre et 1 er janvier
Le Jeu de Paume rend hommage à la photographe et activiste italienne Letizia Battaglia (1935-2022) à travers une grande rétrospective présentée au château de Tours.
Célèbre pour son travail sur la Cosa nostra, mafia sicilienne qui règne pendant les années de plomb, son œuvre colossal – elle produit plus de 500 000 photographies – est pourtant très diversifié. Cette exposition dévoile le parcours incandescent de la photographe depuis ses débuts dans le Milan des années 1970 jusqu’à sa mort, survenue en 2022 dans sa ville natale. Elle met en lumière, à travers une sélection d’environ 200 tirages originaux et modernes, l’extraordinaire faculté de Letizia Battaglia à montrer le monde avec une passion fougueuse, en direct, sans en cacher aucun aspect, des plus effroyables aux plus poétiques.
Veuillez noter que l’exposition présente des contenus potentiellement choquants. Elle présente notamment des images d’armes à feu, de victimes de meurtres, d’animaux morts, d’arrestations par la police, de violences, de crimes, de sang, de nudité et de scènes de pauvreté.
Du lundi au vendredi de 10 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 17 h 00
Dans le cadre du projet d’ouverture de la juridiction sur la cité, le Tribunal judiciaire de Tours accueille dans ses murs l’exposition “Entre chromatisme et émotions”, œuvres de l’artiste peintre Sylvie B.
Se décrivant comme un « omnivore visuel », Koen Taselaar puise ses références dans de multiples champs de la pop culture comme la musique punk, le fanzine, la bande dessinée ou l’univers du skateboard tout autant que dans l’histoire de l’art, de l’architecture ou du design qu’il revisite au gré de son imaginaire fantaisiste. C’est une très grande tapisserie de 19 mètres de long, produite spécialement pour l’exposition, qui est au cœur de end and. Koen Taselaar renoue ici avec la vocation narrative des grandes tapisseries historiques, comme la célèbre « Tapisserie de l’Apocalypse » d’Angers. Cette œuvre magistrale du Moyen Âge, que l’artiste a découverte à la faveur de ses visites en Val de Loire, a en effet inspiré son nouveau projet qui réinterprète la notion d’Apocalypse à l’aune des peurs contemporaines.
Abordant les récits de fin du monde, qui ont cours depuis plusieurs millénaires, dans une approche tout autant encyclopédique qu’empreinte de l’humour fantaisiste qui caractérise son travail, l’artiste dessine ici une « comédie noire ».
La récurrence des Apocalypses annoncées tout au long de l’histoire sans jamais – fort heureusement – advenir semble ouvrir la voie à une lecture plus détendue des angoisses intemporelles de l’humanité. En pointant le côté absurde d’une répétition de la finitude, Koen Taselaar insuffle un optimisme réconfortant pour affronter les crises multifactorielles de notre époque.
Tout autour de cette grande tapisserie, un ensemble de sculptures, de dessins, de mobilier et d’autres tapisseries de plus petit format nous immergent plus encore dans l’univers visuel, éclectique et joyeux, de l’artiste. Tous ces éléments mobiles créent une scénographie vivante, à investir comme un espace de repos, de réflexion et de contemplation des plus agréables pour appréhender avec sérénité le spectacle tragicomique de l’Histoire sans fin des fins du monde.
La poésie. Volcanique est précisément le thème que nous nous proposons d’explorer en votre compagnie tout le long du printemps. Pour dire les volcans en ébullition et les matières rocheuses en fusion, bien entendu. Mais, surtout, l’énergie créative à l’état pur, l’éruption de l’imaginaire, ses coulées de lave, qui changent le mot en vision. Pour dire que la poésie, quand elle jaillit afin de fendre l’horizon et montrer le monde autrement, est effervescence, débordement et, avant tout, force du vivant. Pour dire enfin que l’éruption poétique ne connaît pas de limites. Pensez à tous ces vers qui se sont, lecture après lecture, déposés en vous, une couche après une autre, comme des strates de lave, pensez à la persistance de la vision qu’ils recèlent. Elle rejaillira aussitôt. Puisque la poésie est ainsi. Volcanique.
Voyage d’une troupe en Rabelaisie
C’est à la demande de l’association des Amis de Rabelais que Laure Mandraud, metteuse en scène, et la troupe du Charivari Théâtre se sont plongées dans l’œuvre et la vie du grand écrivain François Rabelais.
Un univers où les inventions verbales, situations burlesques et autres folâtreries cachent un sens bien plus profond qu’on ne pourrait le croire…
Qui est vraiment François Rabelais, alias Alcofribas Nasier ? Un moine défroqué ? Un révolutionnaire humaniste ? Un médecin émérite ? Un génie du langage et de l’écriture ?
Cette découverte, et cette exploration de l’univers Rabelaisien, c’est ce que vous propose le Charivari Théâtre, en vous embarquant joyeusement pour une odyssée dans les abysses d’une œuvre « géantissime », satire parodique et paillarde d’un monde qui ne change finalement pas tant que ça et reste donc d’une troublante actualité…
Ouvert du vendredi au dimanche de 15 h 00 à 19 h 00
Bruit Rare est un dessinateur tourangeau, dont les œuvres constituent un monde à part.
Doté d’un style résolument dense, son univers se déploie telle une palette géante de couleurs tantôt expressives, tantôt mélancoliques. « J’ai envie de créer des vibrations intérieures très fortes, indique Bruit Rare. J’ai envie que ça résonne en chacun d’entre nous. Ça m’arrive même de me laisser surprendre par certains de mes dessins. » Ses personnages se touchent la main, se battent, s’étreignent ou se repoussent. Ses sculptures en bois parlent d’entraves, de corps taillés dans la masse, portant encore les morsures de l’outil, apaisés et souriant même parfois.
Les Journées des Métiers d’Art ont été créées en France en 2002 et sont devenues européennes en 2012. Coordonnées par l’Institut pour les Savoir-Faire Français, elles sont le premier événement international dédié au secteur. Les JEMA se déroulent tous les ans au printemps et consistent en porte ouvertes d’ateliers, en manifestations collectives et visites d’établissements de formation, de musées et de lieux d’exception.
14 h 00 – 17 h 00
Organisée par l’ERIL en partenariat avec l’Office nationale des combattants et victimes de guerre